L’épilation au laser est-elle sans danger pour la peau ?

L’épilation au laser est une technique très demandée par les patients et bien qu’elle soit sûre, elle n’est pas sans effets secondaires. Il est donc essentiel qu’elle soit réalisée par un personnel médical expérimenté.

Comment fonctionne l’épilation au laser ou à lumière pulsée ?

L’épilation peut être réalisée à l’aide de différents systèmes laser et d’autres sources lumineuses telles que la lumière pulsée. Le fonctionnement du laser et de la lumière pulsée est basé sur la destruction sélective du follicule pileux par l’absorption de la lumière par la cible, la mélanine.

Pour choisir la technologie à utiliser, il est important d’évaluer le phototype ainsi que la couleur et la taille des cheveux. Chez les sujets au phototype foncé, il est préférable d’utiliser des lasers qui atteignent plus profondément afin de moins interférer avec la mélanine de la peau.

Les risques

Les données scientifiques sur l’utilisation des lasers et de la lumière pulsée n’ont pas révélé à ce jour de problèmes quant à leur sécurité à long terme. Il n’y a donc aucune preuve suggérant qu’il existe un risque crédible de cancer. Les études qui ont évalué les changements histologiques de la peau suite à l’irradiation avec diverses sources lumineuses et lasers n’ont pas révélé de toxicité ou d’altération de l’ADN cellulaire.

En ce qui concerne les répercussions à court terme, les effets indésirables courants de l’épilation au laser et à la lumière comprennent l’érythème post-traitement, la douleur et la sensation de brûlure. Des effets indésirables plus graves, notamment des brûlures, des cloques et des croûtes, un purpura et des cicatrices, peuvent survenir plus rarement.

Précautions à prendre

Les technologies utilisées pour l’épilation ciblent la mélanine, il existe donc des limitations principalement liées aux altérations de la pigmentation. Dans les naevus, le nombre accru de mélanocytes suggère que l’énergie du laser pourrait être absorbée par les mélanocytes, ce qui entraînerait des altérations cliniques, dermoscopiques et histologiques. Il faut donc en tenir compte, surtout chez les patients qui présentent des facteurs de risque de mélanome ou des antécédents de naevus dysplasiques.

Zones à traiter avec vigilence

Les traitements peuvent être effectués dans toutes les zones du corps, une attention particulière doit être portée aux zones où l’épaisseur du tissu sous-cutané est faible car il faut éviter le risque d’affecter le cartilage et l’os.

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